L’univers de la gestion de projet est soumis à des changements qui font évoluer ses pratiques au fil du temps. Les méthodes de gestion de projet peuvent être divisées en deux groupes, selon leur orientation : d’un côté une approche traditionnelle, de l’autre une approche agile. Voici tout ce qu’il faut savoir sur les principes fonctionnels des différentes méthodes ainsi que leurs avantages et inconvénients pour vos projets !

La Gestion de projet « traditionnelle » en 3 méthodes et outils

La gestion de projet traditionnelle ou classique repose sur une organisation du travail stricte et un fonctionnement séquentiel, ne prévoyant pas de rétroaction, qui s’articule autour de plusieurs phases consécutives :

  • une fois les spécificités du projet définies avec le client, c’est le Chef de Projet qui se charge de vérifier que toute tache prévue à chaque étape du processus soit accomplie selon les objectifs prédéfinis,
  • avant de pouvoir passer à la phase suivante,
  • jusqu’à l’aboutissement du projet.

Cette organisation méthodique vise à s’abriter de tous les risques en opérant conformément au plan défini en amont. Toutefois, pour une méthode qui ne laisse pas de place au changement, le risque majeur est de livrer un produit qui finalement ne correspond plus aux attentes du client, dont les besoins peuvent potentiellement muter en cours de route. En effet, avec une méthode traditionnelle, tout changement entrainerait des conséquences lourdes, surtout en termes de coûts pour passer en revue toutes les phases du projet et redémarrer le processus là où il est nécessaire d’apporter des modifications. La gestion de projet traditionnelle reste, malgré tout, une approche incontournable dans certains types d’organisations et pour les projets d’envergure. Ci-dessous, les trois méthodes classiques le plus répandues. 

1. Waterfall (cascade)

Parmi les approches traditionnelles, la méthode waterfall est la plus fréquemment utilisée pour simplifier la gestion de projet avec un processus strict et séquentiel. Tout comme une cascade, la logique de cette méthode repose sur la succession d’étapes prédéfinies, l’aboutissement de chaque phase menant à la suivante, sans la possibilité de revenir en arrière.

Le modèle waterfall se base essentiellement sur 6 étapes clé :

  • Analyse des besoins du client (Requirement)
  • Conception des livrables (Design)
  • Définition des budgets et échéances (Planning)
  • Début de la mise en oeuvre (Implementation)
  • Validation et correction (Verification)
  • Maintenance des livrables dans le temps (Maintenance)

Le principal avantage de ce modèle est de fournir dès le départ une vision claire du planning à suivre, auquel les équipes s’engagent rigoureusement afin de mener à bien le projet. Cependant cette façon de procéder présente des lacunes non négligeables, surtout en termes de flexibilité. 

modèle cascade (waterfall)

2. Cycle en V

Le cycle en V (ou V model en anglais) peut être considéré comme un prolongement et amélioration du modèle en waterfall.  La lettre « V » se doit à la représentation graphique de ce modèle, prévoyant l’association des différentes étapes de développement à une phase de validation correspondante.

C’est un modèle qui ne convient pas à tout type d’entreprises du fait de son manque de flexibilité et adaptabilité. Il peut être toutefois utile lorsque les spécificités du produit attendu sont claires, figées et doivent respecter des standards de qualité. En dernier ressort, le cycle en V est un modèle de gestion de projet rigide dont l’objectif ultime est de garantir la conformité des livrables aux exigences client et normes éventuelles. A cette méthode est souvent associé un diagramme Gantt pour faire le point sur le projet, bien que son état d’avancement en temps réel ne soit pas assuré par cette représentation assez rigide.
Petit aparté : pour aller plus loin à ce sujet, nous vous parlons dans un autre article du diagramme de Gantt Agile, aidant à partager la vision globale de votre projet plus facilement au fil du temps et en fonction des changements éventuels en cours de route. Voyez vous-mêmes comment utiliser un diagramme de Gantt pour la gestion de projet agile.


3. La méthode PERT

La méthode PERT (en français TEEP, Technique d’Evaluation et Examination des Programmes) est une représentation graphique utile à définir l’ordonnancement des phases propres à un projet.
En effet, c’est un outil visuel d’organisation qui se présente sous forme d’un réseau ayant un début et une fin bien définis. Ce réseau met en avant la succession des différentes étapes d’un projet ainsi que les tâches à traiter de façon plus ou moins prioritaire, en fonction des délais à respecter.

C’est une méthode classique qui sert à cadrer le processus de développement d’un projet, en coordonnant l’enchainement des tâches. Elle fournit ainsi des lignes directrices claires pour l’execution de toute opération, permettant également de définir à l’avance l’affectation des ressources (entre autres, humaines et financières), des rôles et l’estimation de durée du processus.

diagramme méthode PERT

Méthodes de gestion de projet agile : 7 approches courantes et leurs outils

Aujourd’hui, avec des évolutions technologiques récurrentes, les méthodes traditionnelles sont mises en question du fait de leur rigidité et lourdeur d’exécution. La méthode agile se présente alors comme la solution optimale pour une gestion de projet plus efficace et sécurisé, mais attention aux a priori : les méthodologies agiles n’excluent pas un minimum de règles !

La révolution des méthodes agiles consiste essentiellement en une approche qui met au cœur de ses préoccupations la satisfaction du client et de ses besoins, plutôt que des termes contractuels. Bien qu’il existe une multitude de méthodes agiles, applicables selon les spécificités et le contexte de son entreprise – même pour la gestion de projet agile à distance – elles s’articulent autour des piliers fondamentaux qui suivent : 

  • Découpage du projet en cycle courts (ou itérations)
  • Hiérarchisation des tâches en fonction des priorités, pour éviter le superflu 
  • Focus sur la création de valeur ajoutée pour le client
  • Recherche de feedback et validation des livrables en permanence
  • Adaptation face au changement, même tardif
  • Création d’un vrai esprit collaboratif entre toutes les parties prenantes

Envie d’en savoir plus sur ces différentes méthodes, leurs caractéristiques et fonctionnement ? Voici une sélection des approches agiles les plus populaires.

1. Scrum

La méthode Agile Scrum est certainement l’une des méthodes les plus utilisées dans le monde des entreprises agiles. Son principe de base : conduire un projet de manière itérative en réalisant des cycles réguliers (sprint en anglais), pouvant s’étaler sur une à quatre semaines. Tout au long du processus de développement, la communication entre équipiers est essentielle pour la réussite. La pièce maîtresse de Scrum est aussi l’amélioration continue, non seulement pour garantir une meilleure productivité et qualité du produit fini, mais également pour entretenir, voire encourager, une meilleure collaboration entre équipiers.

Attention aux confusions : Gestion de projet Agile et Scrum, est-ce différent ?

méthode agile scrum


2. Kanban

Kanban est à la fois une méthode et un outil très populaire dans le monde de l’agilité, permettant d’avoir une représentation visuelle bien plus claire sur l’état d’avancement d’un projet. L’objectif ultime de Kanban est d’optimiser la gestion des flux, en faisant progressivement avancer chaque tâche sur le tableau, une colonne après l’autre. Parallèlement, cette méthode agile favorise une coordination et collaboration accrues des équipes qui vont bénéficier d’une information visuelle claire, centralisée et d’une mise à jour en temps réel sur l’évolution du projet.

Elle peut être utilisée en complément d’autres méthodes agiles, telles que Scrum (on parle alors de Scrumban), l’approche Kanban prévoit la création d’un tableau de bord divisé en plusieurs colonnes pour y « coller » des post-it, ceux-ci représentant des tâches. 
Chaque colonne correspond à une phase de développement du projet et va être personnalisée en fonction des spécificités de chaque entreprise, de chaque équipe. On retrouve souvent des colonnes similaires pour tout projet : To Do (pour les tâches à faire), Work In Progress (pour les tâches en cours) et Done (pour les tâches terminées).

kanban board

3. Scaled Agile Framework (SAFe®)

Lorsqu’il s’agit de l’agilité à l’échelle de l’organisation, on retrouve SAFe – Scaled Agile Framework – parmi les méthodes d’agilité à l’échelle les plus utilisées. Cette méthode se présente comme un cadre de travail à appliquer entre les différentes équipes dans le but de les aligner sur la stratégie globale de l’entreprise. Le principe de base de SAFe consiste à décomposer le travail pour le cadrer et cadencer au sein des équipes, en s’assurant tout au long du processus que chacune d’entre elles reste bien orientée vers l’objectif à atteindre. En adhérant à ce cadre, la mise en place progressive d’une majeure flexibilité et collaboration transversales permettra une conduite de projet de plus en plus efficace… de plus en plus agile à l’échelle.

De plus, il existe un glossaire commun SAFe assez technique pour apporter de la cohérence et rendre plus fluide la collaboration entre les parties prenantes d’un même projet de développement produit. L’utilisation de ce framework de gestion est plus adaptée aux équipes composées d’au moins 50 personnes, contrairement à d’autres méthodes agiles telles que l’eXtreme Programming (détaillée juste après).

4. EXtreme Programming (XP)

Une autre méthode agile aujourd’hui très populaire pour la gestion de projet est l’eXtreme Programming, ou XP. Cette méthode, compatible avec tout type de projet et d’entreprise, a la particularité de pousser à l’extrême les principes du développement agile : à savoir, les besoins du client au cœur des préoccupations, la mise en place d’un processus de développement itératif ainsi que l’amélioration et intégration continues. En bref, la méthodologie eXtreme Programming va droit au but : en maîtrisant les tâches et rythmes d’exécution du travail ainsi que les relations entre individus, cette méthode vise à livrer rapidement la version du produit attendue par le client. 

L’eXtreme Programming se base sur 5 piliers fondamentaux :

  • Communication : c’est une valeur clé pour la réussite de tout projet. La communication doit être encouragée et entretenue entre tous les acteurs du projet de développement, c’est-à-dire aussi bien avec les équipiers qu’avec le(s) client(s).
  • Simplicité : l’équipe chargée du projet privilégie l’exécution du travail selon la façon la plus simple d’atteindre exactement le résultat attendu, rien de plus. Cela facilitera également toute autre intégration et évolution future du même produit. 
  • Feedback : les retours d’informations réguliers et rapides entre l’équipe et le client sont indispensables à chaque niveau du projet, afin que toute observation et demande de modification soient traitées dans l’immédiat.
  • Courage : cette valeur est essentielle pour faire face aux changements qui pourrait se produire. L’on peut être ainsi en capacité de réagir plus rapidement pour envisager, tester et/ou réorganiser certains aspects du projet en cours de développement. 
  • Respect : dernier, mais pas le moindre, le respect mutuel entre le management, les membres d’une équipe et le(s) client(s) est une valeur primordiale pour l’accomplissement de tout projet, d’autant plus dans ce cas de figure où la qualité du produit livré dépend fortement de la qualité de la relation établie.
boucle de l'eXtreme Programming XP
La boucle de l’eXtreme Programming

C’est notamment à partir de ces valeurs fondatrices que toutes les pratiques agiles, beaucoup plus poussées et propres à la méthode XP, se déclinent. Plus particulièrement, il s’agit de 13 pratiques interdépendantes selon lesquelles la gestion de projet se compose d’un ensemble d’itérations (ou cycles de développement) courtes et rapides, assurées par l’implication et collaboration constantes entre les membres de l’équipe et le client concerné. En voici quelques-unes : client sur site, intégration continue, petites livraisons, rythme soutenable, tests unitaires et fonctionnels, remaniements du projet, standards de langage, appropriation collective du projet, travail en binôme… la base de l’Agilité !


5. Rational Unified Process (RUP)

Le Rational Unified Process est un framework agile qui permet de définir les jalons d’un projet pour ensuite façonner toutes les étapes et attribuer les tâches correspondantes à chacune d’entre elles. Le but est d’optimiser au maximum la gestion de vie du développement logiciel et la livraison du produit attendu, de manière à ce que ce dernier réponde aux besoins spécifiques des utilisateurs, tout en respectant les délais et les budgets prévus au départ.

La méthode RUP prévoit essentiellement 4 phases (ou cycles) principales :

  • Création (ou inception) : point de départ basé sur l’évaluation de tout risque, l’architecture et le planning du projet, se déclinant en plusieurs activités.
  • Élaboration : compréhension du besoin client et validation des spécifications produit avant de lancer le développement.
  • Construction : phase proprement opérationnelle de production du logiciel et de tests produit.
  • Transition : cycle final comprenant les derniers test système et utilisateur, d’éventuelles corrections et enfin la livraison du produit logiciel.

Au-delà d’une meilleure qualité du produit, cette méthode contribue à améliorer également la qualité du travail des équipes, en encourageant la participation de toutes les parties prenantes. En effet, l’un des majeurs atouts de la méthode RUP est sa flexibilité : le développement est considéré comme un processus itératif et incrémental, ce qui se traduit par l’intégration continue d’éventuelles modifications. Cette capacité de réaction permet non seulement de résoudre tout problème en cas d’anomalie technique, mais aussi d’adapter encore mieux le produit aux vrais besoins des clients, ainsi limitant les risques d’avoir « des mauvaises surprises » à la fin du processus.


6. Lean

Le Lean Management est une méthode de gestion de projet créée dans les années 70 par Toyota et introduite pour la première fois dans ses usines au Japon. Le principe au coeur de cette approche est la lutte contre le gaspillage, en termes de ressources, argent et temps, afin de s’inscrire dans une logique d’amélioration continue pour que la qualité du travail puisse s’accroître. Pour cela, la méthode Lean vise également une amélioration de l’environnement et des conditions de travail de toutes les équipes, ce qui revient à en améliorer la productivité. Selon la philosophie Lean il existe essentiellement 7 sources de gaspillage récurrentes au sein d’une entreprise, lors de tout processus de développement et/ou production : la surproduction, les stocks non utilisés, les délais d’attente, les défauts de fabrication, les activités liées aux transport et à l’entretient, les opérations et déplacements superflus.

méthode lean management

Pour améliorer la gestion de projet et la rentabilité de l’organisation, la méthode Lean représente alors une solution pragmatique qui propose de mesurer régulièrement les résultats obtenus en fonction de ses objectifs. Ce suivi est prévu à chaque étape du processus de développement, avec des indicateurs précis à définir en fonction des spécificités du projet et des besoins de l’entreprise (ex. nombre de fonctionnalités développées, réduction quantitative des coûts…).

Comme toute méthode agile qui se respecte, cette forme de gestion de projet se base sur un processus de développement itératif et incrémental, dans ce cas de figure régis par 7 principes fondamentaux :

  • Éliminer les gaspillages : cela passe par une recherche de réduction des coûts dans tous les sens : déplacements inutiles, stocks non utilisés, fonctionnalités additionnelles non nécessaires, opérations non prioritaires. En bref, toute action sans valeur ajoutée pour le produit final, donc risquant de ralentir l’avancement du développement, va être éliminée. 
  • Créer de la connaissance : optimiser les compétences, encourager la transmission des savoirs et prévoir des formations pour faire en sorte que les équipes aient toutes les connaissances nécessaires pour travailler efficacement.
  • Retarder l’engagement : il s’agit de limiter les risques et laisser une majeur flexibilité durant le processus de développement, ce qui continue à améliorer la qualité du travail et finalement limiter ses engagements aux capacités réelles de livraison. 
  • Livrer rapidement : un processus itératif, basé sur des livraisons rapprochées, permet à l’entreprise de faire valider progressivement chaque livrable en s’assurant qu’il reste conforme aux besoins et attentes du client. Parallèlement, le client bénéficie d’une vision global sur l’avancement du projet et est encouragé à y participer.
  • Responsabiliser les équipiers : il est important de miser sur l’intelligence collective et encourager la participation de chacun au processus de développement, et au sens large à la vie de l’entreprise. Entretenir un bon climat de confiance et de respect joue un rôle prépondérant dans la création d’une équipe agile performante et l’amélioration des performances globales.
  • Intégrer la qualité dès le début : pour que le produit fini ait une vraie valeur ajoutée, l’assurance qualité doit représenter le fil rouge tout au long du processus de développement, dès la conception à la présentation du livrable au client. 
  • Considérer le projet dans sa globalité : même s’il s’agit d’un processus composé de plusieurs itérations consécutives, il est fondamental de garder une vision globale du projet pour s’assurer de rester toujours aligné à l’objectif final. Cette vision d’ensemble permet également d’éviter les risques liés, pas exemple, à des coûts supplémentaires ou délais plus longs. 

7. Feature Driven Development  (FDD)

La méthode FDD (en français Développement Dirigé par les Fonctionnalités) est encore une autre solution agile pour la conduite de projets, souvent utilisée au sein des plus grands groupes. Elle repose essentiellement sur la gestion des risques et se focalise davantage sur les fonctionnalités logiciel à concevoir et développer rapidement, moyennant une stricte collaboration avec le client qui est appelé à valider et à donner son feedback tout au long du projet.

méthode gestion de projet FDD

Cette méthode prévoit que chaque processus de développement (ou itération) s’articule autour de 5 étapes consécutives :

  • Création d’un modèle de produit et de documents techniques, généralement sous-forme d’un organigramme, servant à définir le périmètre des actions à envisager.
  • Établissement d’une liste regroupant toutes les fonctionnalités attendues à développer.
  • Attribution des fonctionnalités, en fonction de leurs caractéristiques communes, spécifiquement à certains développeurs qui en seront les responsables.
  • Création d’un modèle propre à chaque fonctionnalité énoncée, pour en mettre en avant les particularités.
  • Lancement du processus de développement proprement dit pour la réalisation du produit.

L’approche FDD garantit une meilleure communication tout au long du développement aussi bien entre équipiers qu’avec le client, et met en avant l’importance de fournir des informations claires et précises sur l’évolution du processus, celles-ci contribuant fortement à l’efficacité du travail des développeurs. Concrètement, cette visibilité accrue sur l’état d’avancement du projet permet aussi de présenter des livrables plus fréquemment, dont la qualité et les fonctionnalités sont testées et validées directement par le client.

Bien qu’elle réponde à tous les critères et valeurs de l’agilité, la méthode FDD est parfois considérée à la limite de bonnes pratiques agiles du fait d’attribuer des tâches et rôles techniques (six) bien précis en fonction des différentes étapes du projets.
Attention cependant, attribuer des fonctions ne signifie pas forcement être « non agile » ! Mais il est tout à fait vrai que le monde de l’agilité a beaucoup évolué et que, par conséquent, a de plus en plus refusé cette approche en faveur d’un partage des responsabilités entre toutes les parties prenantes d’un projet, ce qui est d’ailleurs plus évident dans le cas des méthodologies agiles énoncées ci-dessus.  

Méthode Agile vs méthode traditionnelle : que choisir pour mon projet ?

Après avoir fait un tour d’horizon sur les solutions existantes dans le monde de la gestion de projet, il est temps de passer à l’action et choisir la méthode la plus convenable pour mener à bien tous vos projets !

Les projets agiles ont bien plus de chance d’être menés avec succès comparativement aux projets traditionnels

Garder ses process et utiliser les méthodes traditionnelles…

Les entreprises ayant une approche traditionnelle, ou celles qui auraient plus tendance à l’adopter, peuvent encore bénéficier de certains avantages fonctionnels : pas de risque de chevauchement entre plusieurs tâches, vision claire dès le départ à la fois en termes de ressources à mobiliser, budget à prévoir et délais attendus. Une approche classique peut être ainsi utile lorsque une entreprise doit suivre des protocoles et processus séquentiel, dû aux exigences du secteur dans lequel elle opère. Cependant, les points faibles des méthodes classiques – notamment le manque de collaboration et de flexibilité – ne vont pas tarder à faire ressentir leurs effets. La planification stricte du projet dès sa conception n’est pas garant du succès du projet lui-même… bien au contraire ! C’est un fait avéré que la grande majorité des projets suivant cette approche finissent par échouer. 

… ou évoluer et démarrer sa transition agile ?

Les méthodes agiles apportent une majeure flexibilité, adaptabilité et accompagnement du changement. Ce dernier ne représente plus un risque, mais plutôt une opportunité pour améliorer l’orientation de son projet, permettant ainsi de livrer des produits encore plus qualitatifs au client final. De plus, les approches agiles ont le grand avantage de pouvoir être appliquées non seulement à tout type d’entreprise et de contexte, mais également à des profils métiers très variés. Opter pour l’agilité n’est pas un impératif, mais une transition que toute entreprise souhaitant améliorer son organisation, communication et coopération en interne devrait envisager afin d’accroître ses performances globales, et ce durablement. En effet, compte tenant du fait que l’environnement des entreprises n’est pas stable sur le long terme, il peut y avoir des changements récurrents qui viennent perturber cet équilibre ;  c’est pourquoi il est d’autant plus important de développer ses capacités de réactions, son esprit agile !

Attention aux idées reçues ! Encore une fois, les méthodes agiles ne sont pas compatibles uniquement avec le département IT, le monde des développeurs ou encore avec les toutes petites équipes et organisations ! Alors, Agile or Not Agile,  that’s the question : quoiqu’il soit votre verdict final, c’est toujours bien de savoir qu’il existe des logiciels open source de gestion de projets collaboratifs qui s’adaptent parfaitement à votre environnement de travail, peu importe le fonctionnement actuel. Et comme nous savons très bien que l’introduction d’un nouvel outil au sein d’une entreprise n’est pas chose simple, nous vous partageons dans un autre article 5 astuces pour faciliter l’adoption d’un outil agile afin de vous aider à réussir votre projet.

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